Le DPE (Diagnostic de Performance Energétique) renseigne sur les performances énergétiques et environnementales d’un logement ou d’un bâtiment en évaluant sa consommation d’énergie et son impact en terme d’émissions de gaz à effet de serre.
Le logement/bâtiment concerné par le diagnostic se voit attribuer une note entre A (pour les plus performants) et G (pour les plus mauvais). Obligatoire depuis 2007, il était nécessaire de fiabiliser ce diagnostic dont la dernière évolution remontait à 2012.
Plus de 26 500 logements à diagnostiquer d’ici 2023
Le nouveau DPE est entré en vigueur le 1er juillet 2021. L’un des points essentiels est que la loi ELAN de 2018 le rend pleinement opposable au même titre que d’autres diagnostics obligatoires comme les diagnostics amiante, gaz ou électrique par exemple. Concrètement, cela signifie que les diagnostiqueurs devront être beaucoup plus vigilants car ils pourront désormais être mis en cause juridiquement en cas de négligence.
Avant le 1er juillet 2021, un DPE comportait deux étiquettes (énergie et climat) dissociées. Sur le nouveau DPE, les seuils de classement ont été révisés et une seule étiquette permet de qualifier le logement/l’immeuble (seule la plus mauvaise des deux étiquettes citées précédemment est affichée).
La méthode de calcul évolue et de nouvelles consommations (comme l’éclairage ou la ventilation) sont désormais intégrées dans les résultats. Autre évolution majeure : la disparition de la méthode dite « facture » qui concernait essentiellement les logements construits avant 1948 (celle-ci conduisait en effet à des résultats très variables pour un même logement en fonction du mode de vie de l’occupant).
La fiabilité du DPE doit s’en trouver améliorée et la nouvelle présentation sera plus facilement lisible, notamment sur les recommandations de travaux à effectuer, sur la performance de l’isolation par exemple ou sur les coûts liés à l’énergie.
La loi Climat et Résilience d’Août 2021 prévoit l’éradication des passoires thermiques dans un avenir proche : logements étiquetés G d’ici le 1er janvier 2025 et logements étiquetés F avant le 1er janvier 2028 (après ces dates, la mise en location de ces logements sera impossible).
La loi va encore plus loin en fixant l’éradication des logements classés E à l’horizon 2034 !
Chez Inolya comme chez de nombreux autres bailleurs, cette loi a de fortes répercussions. La mise à jour du DPE de nos 26 500 logements va être réalisée d’ici le 31 décembre 2023 grâce à un marché dédié qui a pris effet le 1er janvier 2022.
Trois entreprises de diagnostics ont été sélectionnées pour mener à bien cette mission.
Des travaux devront être effectués pour améliorer la performance des logements classés G et F puis E dans un second temps (l’étiquette D à minima devant être atteinte après travaux).
Un programme de réhabilitation en conception/réalisation est en cours de montage pour un démarrage des travaux estimé en 2023.
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